Je sais déjà ce que vous vous dite ! Mes défauts contredisent mes qualités, normal ils s'annulent, on m'a toujours apprit que (+1) + (-1) = 0.

Que je vous explique mieux :

Impulsif / Calme : Il est clair que si un mec vient cogner un de mes potes je vais pas le regarder se faire tabasser en sirotant ma bière, je vais direct lui flanquer mon poing dans la gueule sans chercher à savoir s'il est en tord ou non, c'est mon ami, c'est précieux. On touche à mes potes c'est comme si on me touchait moi. Idem pour ma copine (quand j'en ai une), si on la pelote ou on lui manque de respect je monte vite mais très vite dans les tours. A contrario on vient me faire chier moi, je peux rester très indifférent, voir rieur et m'en cogner totalement, tout dépend le sujet. Quand mes petites amies me pètent le crane, je reste bien souvent passif, sauf quand elles vont trop loin, là soit je pousse mon coup de gueule, soit je me barre pour m'aérer et ne pas dire des choses qui peuvent dépasser ma pensée.

Désordonné / Soigneux : Parfois je rentre chez moi je balance mes affaires pour tomber sur mon lit, de ce fait il n'est pas rare que je retrouve une chaussette sous mon lit, ou dans un vase. Je cherche bien souvent des trucs ne me souvenant plus où je les ai rangé la dernière fois. A contrario, les choses qui me tiennent vraiment à coeur, ont une place particulière, et j'en prend soin comme de ma propre personne.

Curieux / Indifférent : J'aime bien savoir ce qui se passe dans la vie de mon entourage, c'est ma manière de m'intéresser à eux, et s'il faut leur arracher les vers du nez j'hésite pas, sauf sur certains sujets auxquels on touche pas, du genre les parties de jambe en l'air avec la petite amie attitrée. A contrario, les autres ce qu'ils disent, ce qu'ils pensent, ce qu'ils foutent de leur cul, grand bien leur fasse j'en ai rien à carré. Alors mesdemoiselles ce que la voisine d'en bas, que je ne connais pas et qui ne fera jamais partie de mon entourage personnel, pense de l'épicier m'importe peu, avec qui il couche tout autant. Bon sauf si c'est marrant.

Fêtard / Casanier : J'adore faire la fête, j'adore me marrer, j'adore passer de supers soirées, mais pas avec n'importe qui. Mes potes m’appellent si je peux je serais pas le dernier à me radiner, pour passer du temps auprès d'eux. A contrario, j'aime encore bien me poser tranquille chez moi, prendre du temps pour moi, et m'évader totalement, coupant téléphone et sonnette pour être sur que personne m'emmerde.

Sinon j'aime les femmes, mais que dis je, je les adore, cependant j'ai un profond respect pour elles du moins lorsqu'elles le méritent. Néanmoins, même si j'ai eu beaucoup d'aventures d'un soir, j'ai quand même tenté la monogamie. Relation la plus longue, cinq mois et elle n'a jamais rencontré mon entourage. Pourquoi ? Parce qu'au fond de moi je le sentais pas du tout, mais j'ai quand même fais le teste en lui filant les clés de mon appart. Résultat, reproches sur reproches, prise de tête sur prise de tête, autant dire que le pub du coin m'a vu souvent débouler à pas d'heure pour finir de regarder un match ou tout simplement jouer au flipper. Alors oui je laisse parfois trainer mes chaussettes, mes chemises, cravates, tickets de CB ect mais jusqu'à présent mon appart n'est pas crade, oui y'a des trucs insolites dans mes placards et souvent mon frigo, du genre j'ai rangé par inadvertance la télécommande ou mes clopes, désolé pour vous d'avoir un emploi du temps chargé qui me fait parfois perdre le nord quand je rentre à pas d'heure, oui je répondrais toujours présent pour mes potes si c'est urgent, mais pour vous aussi il me semble, je suis même plutôt facile à vivre, conciliant, attentif, et ça JAMAIS vous ne le mettez en avant. Je suis pas sur que beaucoup de mec vous laisserait sortir dans des tenues extravagantes, affriolantes, qui parfois attire bien l'oeil sans trop laisser place à l'imagination, en discothèque en toute confiance, moi si. De ce fait inutile de vous plaindre, encore moins si vous avez l'occasion de voir mon entourage c'est que vous seriez privilégié, que vous en plaisantiez pas de soucis l'humour fait partie de ma vie, que vous cherchiez à me faire passer pour un gros con... voyez la porte là, l'avenue en bas et le taxi accosté au trottoir ? Je vous empêche pas de le rejoindre...


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