Franchement ! On s'en fou un peu de ma naissance, de mes années couettes et bac à sable, y'a rien de folichon à raconter. Venons en à des instants mémorables, qui signent bien mon mépris pour les hommes, ou du moins... mon côté féministe libéré.

J'avais vingt cinq ans la première fois que j'ai tenu le bras à mon père, dans une robe de mariée les plus atypique oui la robe meringue blanche très peu pour moi, déjà ça me va pas au teint et ça fait franchement foutage de gueule pour la pureté. Soyons honnête, j'ai expérimenté. Bref ! J'étais déjà en pétard rien qu'au réveil, ce jour là me faisait carrément chier, entre les préparatifs pour un con, et tout le reste. J'ai quand même foulé l'espèce de tapis de fleur qu'il avait parsemé jusqu'à lui, et écouter le couillon devant moi, avant de retirer mon voile et lâcher un gros NON en haussant des épaules, et me barrant fièrement.

Puis à l'âge de trente ans, j'ai réitéré l'expérience avec un nouveau boy, nouvelle robe, nouveau décor, plus de papa au bras (han la paix), et cette fois le oui à quitter mes lèvres avec beaucoup de réticence, et surtout du dégout en embrassant ses lèvres et voyant ses larmes contre ses joues. Il n'en fallait pas moins, soixante douze heures plus tard le divorce était demandé !

Et comme on dit jamais deux sans trois, bien que la première fois rien n'avait été validé, c'est à trente sept ans que j'ai épousé un mec bien sous tous rapports, jusqu'à ce que ses prouesses finissent par m'ennuyer au point de manucurer mes ongles durant ses étreintes... Notre mariage à durée un an, Monsieur est mort d'une étrange crise cardiaque, me léguant le pactole !

Pis après la suite vous la connaissez, le train train quotidien, puis plein de mort et voila tout ce que vous saurez sur moi... Les mecs mouai, pour une nuit, tant qu'ils ouvrent pas la bouche, et qu'ils partent tout de suite après, sinon... ils servent à rien hormis débité des conneries.