Inventaire du personnage camp choisi: Civil Nature (humain ou infecté): Les armes:
Sujet: Revenge, No redemption - Damon Gabriel Mer 11 Fév - 0:28
"Damon Gabriel"
Identité
† Nom * Gabriel † Prénom(s) * Damon † Age * 34 ans † Personnage infecté * Oui † Clan choisi * Citoyen † Métier * Keudal je pompe la société en bon cafard mdr † Avatar * Ian Somerhalder † Votre age derrière l'écran * majeur et vacciné † Comment avez vous connu le forum ? * Grâce à une certaine Marge S (a) puis l'une des idées d'une autre connue sur une seconde plateforme je nomme celle dont je serai le frère jumeau Lilo ! † Doubles comptes * Aucun † Code du règlement * Okay by Mme Rikers
Qualités & Défauts
Histoire
J'ai souvent entendu, l'homme court droit à sa perte, à construire des machines, des armes redoutables et d'autres choses, dont je n'avais pas conscience gamin, ses créations finiront par se retourner contre lui. Quand on est gosse, que votre mère refait le portrait de l'homme de famille à tour de bras, un rien devient une évasion, même les politiques ennuyeux vous semblent une échappatoire merveilleuse, tout devient un univers agréable, loin des maux et des cris, tout vous parait si simple loin de chez vous et bien que vous désirez vous tirer loin, vous ne le faîtes pas car un lien précieux vous retient près de celle qui a entre ses doigts l'autre moitié de votre âme. Ma soeur Lilo était ce lien, on s'est souvent retrouvé tard le soir à serrer les barreaux de l'escalier, sans faire de bruit, pour s'assurer que les cris qu'on entendait, les coups qui pleuvaient, n'étaient en rien le fruit de nos imaginations fertiles. Je me souviens du sang, des hématomes, parfois des tours aux urgences à pas d'heure ou mon père m'a appris une chose que je n'oublierai jamais pour être si efficace : le mensonge. Il mentait, pour la protéger elle, cette garce qui nous a pourtant mis au monde, pas seulement Lilo et moi, aussi deux autres gosses qui eux, pour je ne sais quelles raisons, se fichaient bien du sort qu'elle réservait à celui qui aurait du se rebiffer et la laisser contre le carreaux.
On a grandi, on s'est tiré et avec une éducation pareil, il fallait bien que l'un de nous finisse mal, du moins c'est vite dit puisque je suis encore en vie, la mauvaise herbe on s'en débarrasse pas si facilement... Lilo a fait son existence, on s'est séparé quelques temps mais il n'y a pas une semaine ou on ne se passait pas un coup de fil, et bien que je préférai jouir de la vie d'une toute autre manière qu'elle, en profitant de tout, j'ai comme tout le monde mangé une belle claque en 2012. Contrairement à d'autres, qui me trouvaient sans doute parasitaire, j'ai perdu gros là dedans, pas de matériel, pas de baraque ou de biens chéros, non, ma sœur que je n'ai jamais pu rejoindre, appeler ou revoir à nouveau. Comme tous, j'ai erré, préférant sans doute les campements pour craindre les bestioles que des cons apparentaient aux suppôts de Satan. Même dans la précarité, j'y trouvais de quoi rire encore parfois jusqu'à ce que ma moitié d'âme me rattrape et me plonge dans une certaine mélancolie puis, un jour, après m'être envoyé quelques bons litres de bourbon, des types me sont tombés dessus et là ce fut véritablement le début de l'enfer.
Je me souviens de ma première injection, j'étais cloué sur une table, la vision trouble quant aux restes de drogues assommantes qu'on m'avait administré pour me foutre dans une cellule loin des deux étoiles des centres d’incarcérations. Maints types me scrutaient sous leurs masques blancs et leurs charlottes puis, l'un de ces abrutis m'a piqué le bras, la brûlure m'a arraché une grimace, ensuite est venue la fièvre, la toux sanguinolente et des heures, peut-être des nuits et des jours, à me sentir lourd, mal et aussi nauséeux que lorsqu'une bonne grippe, puissance mille, vous cloue au lit. Quand j'ai enfin rouvert les yeux, en me sentant tout à fait normal, malgré mes tympans qui semblaient bourdonner au plus futile des sons alentour, j'ai entendu la voix de mon voisin de cellule. Un dénommé Stefan et son aveu, suite à ma question, m'a collé une léchées de frissons froids dans le dos...
Au fil du temps, et des multiples expériences sanglantes dont on été tour à tour les cobayes, j'ai tissé un lien avec lui en me raccrochant à celui que j'avais sans doute perdu pour le restant d'une vie d'enfermement, mais lorsqu'une idée nous ait venu concernant cette saloperie nous entravant le cou, faisant de nous de bons petits toutou dociles et incapables de se rebiffer, alors la donne a changé. Pour résumer, ne subsiste de cet endroit qu'un tas de cendres rougies par les tripes et l'hémoglobine de ces pourritures s'étant cru plus puissantes que les machines de guerre qu'elles engendraient et, à cet instant précis, quand j'ai croisé les prunelles vertes de mon partenaire, j'ai enfin compris les dires de ces têtes bien pensantes qui me permettaient de m'évader autrefois. La créature venait d'achever son créateur et pourtant ma vengeance ne faisait que commencer...
Les premiers sur ma longue liste furent ces propriétaires d'un manoir à New-York, six mois plus tard nous nous y trouvions, sur le seuil, nouveaux riches propriétaires du domaine, c'est amusant comme il ait aisé de soutirer ce que l'on désire de ses anciens bourreaux lorsqu'ils craignent pour leur vie... officiellement nous sommes simplement les seuls héritiers de ce type, qu'il repose en paix pour nous avoir tout légué en pensant garder la tête sur ses épaules...
Karen L. Rikers
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Messages : 414 Date d'inscription : 08/08/2012 Localisation : Quelque part
Inventaire du personnage camp choisi: Citoyenne Nature (humain ou infecté): Les armes:
Sujet: Re: Revenge, No redemption - Damon Gabriel Mer 11 Fév - 0:30
Vu avec nous autres donc, je te dis oui x1 Re à toi Judy !