Je ne sais pas grand chose de moi, j'ai juste ce bracelet de naissance où est imprimé mon identité. Je ne connais pas le visage de mes parents, j'ignore même que j'ai une soeur jumelle, que j'ai été kidnappé à l'hôpital et qu'on m'a déclaré morte. J'ai simplement grandit dans ce complexe entourée de blouse blanche, d'hommes étranges qui m'infligeaient maintes souffrances sans en comprendre le but. J'ai évolué dans une chambre, sans fenêtre, derrière une vitre où je savais qu'on m'observait, un endroit que parfois certaines personnes foulaient pour m'inculquer certaines choses, égayé ma curiosité, sans voir les rayons du soleil si ce n'est accompagné.

Parfois on m'amenait jusque dans une salle où j'attendais durant des heures, qu'une porte s'ouvre qu'une silhouette humaine et propre sur elle déambule jusqu'à moi pour me mordre, jusqu'à ce qu'elle soit abattue. Je n'ai jamais compris pourquoi ces humains en venaient à planter leurs crocs contre ma silhouette, j'en ressortais juste avec de terrible maux, une fièvre harassante, des sueurs froides puis ensuite la vie reprenait son cours. D'autre fois, j'entrais dans une pièce où une fumée jaunâtre m'empêchait de voir où je marchais, l'odeur était pesante, me faisait parfois tousser, mais rien d'étrange ne m'arrivais.

Puis j'ai grandis, je me suis transformée en femme pour eux, et un garçon de mon âge à fini par pousser la porte de ma chambre, avec des indications bien précise, sans que leur but ne soit jamais atteint. Un après midi, les lumières se sont coupées, j'ai patienté durant un nombre d'heure incalculable, et plus personne ne foulait le seuil de l'entrée. C'est ainsi que j'ai quitté cet endroit perdu, me retrouvant dans les bois que je n'ai jamais quitté, ayant trouvé un petit abri et apprit à me débrouillé au grès de mes moyens, de mes connaissances, mais en croisant des silhouettes étranges, décharnées qui me courraient après pour me martyriser.

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