- Dis... tu peux me dire ce que fou le doigt de ton gosse dans la bouche de ma fille? Interrogeais je mains en poche, le menton baissé vers le tapis de salon, avant de regarder en coin mon compère qui haussait des épaules.

- Aucune idée.

- Il a le doigt dans la bouche de ma fille. Reformulais je pour me faire entendre, le captant en plein secouement de tête.

- C'est qu'un doigt Ryan.

- Qui est dans la bouche de ma fille, la prochaine étape c'est quoi ? Questionnais je sérieux.

- T'es parano mon pauvre vieux, c'est que des gosses !

Ce type c'est Dwight, mon meilleur ami, on peut même le qualifier d'un frère, et là, on est entrain de contempler nos petits bouts choux, âgés à peine de deux et trois ans, entrain de jouer sur un des tapis que je peux pas saquer dans la baraque à Wallas.

- Je l'interdis d'approcher ma fille, où je lui tranche la gorge.

Avais je conclu quelques années plus tôt et à mon plus grand bonheur, Sean ne s'est jamais intéressé à Sophie, elle n'était ni une frangine, ni une cousine, même s'ils passaient beaucoup de temps près de nous, ravissant mon coeur de père protecteur. Autrefois, j'étais un requin dans le monde de la pub, aujourd'hui j'ai saisit une opportunité à la reconstruction de la ville, celle de devenir producteur de film, ça rapporte, je me suis fais un joli nom et maintenant je peux me permettre ce que je veux, quand je veux, où je veux... même si je suis pas comme Dwight. Ma vie est bourrée de secret la faute à qui, à votre avis, qui dégomme ses femmes à coups de poing au point de vous convier à un enterrement dans les bois en pleine nuit... suivez moi doigt. Les frasques de Wallas me font plutôt marrer de manière générale, du moment que ça éclabousse pas ma gosse, je m'en tamponne. On est similaire sur bien des points, et pourtant si différent, mais on se connait depuis gosse, et on a fait tout deux la même erreur, qui quand on contemple nos gamins, qu'on les voit évoluer, ne nous fait aucunement regretter d'avoir souhaité assumer nos responsabilités. Malgré les années passées auprès de ce ravagé, rien ne nous a séparé, on fini toujours par se retrouver mêlé aux mêmes combines sans même se consulter, un truc de karma qu'il dit en se foutant de ma poire en tenant son verre de vin, tandis que son putain de tapis me sort par les yeux... je l'aurais un jour, comment je sais pas encore, mais Wallas va s'en débarrasser, quand je veux un truc, il sait que je l'obtiens, mais là rien que pour m'emmerder il serait capable de l'encadrer.

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