Life is hard, life is sad, but she's especially wonderful
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Gabrielle Bollen
Messages : 6 Date d'inscription : 01/12/2014 Emploi/loisirs : Employée du Fantasia
Inventaire du personnage camp choisi: Citoyenne Nature (humain ou infecté): Les armes:
Sujet: Life is hard, life is sad, but she's especially wonderful Lun 1 Déc - 16:51
"Gabrielle Bollen"
Identité
† Nom * Bollen † Prénom(s) * Gabrielle † Age * 33 ans † Personnage infecté * Non † Clan choisi * Citoyenne † Métier * On dit communément Gogo † Avatar * Eva Longoria † Votre age derrière l'écran * dans les mêmes eaux que mon premier compte † Comment avez vous connu le forum ? * Par Trevor † Doubles comptes * Heather (accord admin merci à vous) † Code du règlement * -Oky By futur Marx-
Qualités & Défauts
Histoire
Toute femme a un jour pressé un bouton d'alerte, qu'il soit un cri, une menace, ou fait de tout autre bois, chaque femme l'a déjà fait mais, pourtant, peu sont celles ayant appuyé sur la gâchette, celle ayant dit non, celles s'étant élevées pour faire barrage aux maux intolérables rendus par une tierce personne, ou par la vie elle même. Toute femme a ce droit, la possibilité de reprendre les rennes de son existence, et ce malgré les doutes, l'angoisse et cette peur du lendemain, de l'avenir qui ne sera jamais plus le même, qui semble incertain pour ne plus être le calvaire routinier que vous avez connu. ...Je m’appelle Gabrielle Bollen, et j'ai appuyé sur la gâchette.
Je n'étais sans doute pas destinée à me rebeller, plutôt docile et bien élevée malgré le quartier dans lequel j'ai grandi, d'ailleurs je me suis tenue durant cinq ans. J'étais jeune, influençable, et face à lui sans doute faible mais, ce qui fut le déclic, ce pourquoi je n'ai plus supporté sa violence, fut cette main portée sur notre fils alors âgé de quatre ans. Je me souviens que nous fuyons ces choses, ces créatures immondes, qu'après avoir tiré ma mère de sa maison, nous avons du prendre la route pour nous enfoncer toujours plus dans les bois, jusqu'à passer le seuil d'une veille cabane de garde chasse, jusqu'à ce que ses nerfs lâchent, pour la toute première fois devant Mama, et qu'il agrippe Benitio qui pleurait à chaudes larmes. Je ne sais pas comment j'ai pu, comment j'ai eu le courage et les tripes de le faire, mais l'arme que je détenais, qu'il m'avait confié pour fuir, s'est dressée devant lui et j'ai tiré... A cet instant, où le crime aurait du envahir mon cœur, je n'ai senti que cette sensation de délivrance, ce poids quittant mon corps et me libérant enfin, tout comme il épargnait les maux de mon fils...
C'était il y a six ans, et bien que j'ai eu peur, que je nous livrais toutes deux, avec un enfant, à la survie pénible, je ne regrette pas mon geste, ma vie m'appartient désormais, je tâche d'être la meilleure mère qui soit, la meilleure fille qui soit et je ferai tout pour eux, tout ce qui est en mon pouvoir pour leur offrir les plus beaux moments qui soient dans une vie.