Il y a des souvenirs qui nous marquent à jamais, qui hantent notre esprit à chaque secondes qui s'écoulent, qui terrorisent nos nuits nous infligeant terreur nocturne et sueurs froides sans plus jamais vous relâcher. Chaque nuit lorsque le silence s'installe je suis épris de ce phénomène, me réveillant en sursaut à la recherche de mon arme, jusqu'à considérer l'endroit qui m'abrite où la sécurité m'entoure. Vos peurs, elles, résultent de ce temps apocalyptique, les miennes sont bien différentes.

Je me souviens de ce jour de septembre, où la fumée jaillissait, que les corps tombaient en des bruits sourds contre le macadam, en des gerbes de sang, de ce second avion qui venait frapper les tours jumelles, nous laissant dans l'impuissance. Je me remémore souvent ces décombres à fouiller avec l'espoir de repêcher des survivants, des corps qu'on remontaient à la surface, de ceux que l'on a jamais retrouvé, mais aussi de l'aide qui périssait sous les effondrement. J'avais la rage, je ne comprenait pas pourquoi autant de violence, mais ce n'était que le début.

Les bombardements, le sable qui volait en éclat, le sang de mes camarades, leurs coeurs s'éteignant dans mes bras, cependant jamais je n'ai abandonné un des miens sur le champ de bataille ennemi. L'Irak laisse des traces, anéantit les hommes, bouleverse votre existence, faisant du reste quelque chose de moindre. On nous tuait parce qu'on était américain, alors pourquoi ne devrais je pas les détester pour ce qu'ils étaient, ils me prenaient mes frères et soeurs d'armes, je leur prendrait les leurs. Ma haine est dissimulée pour pouvoir servir ma patrie, j'ai toujours oeuvrer pour elle, et le ferait jusqu'à mon dernier souffle, que ce soit au sein des Dream Catcher ou encore dans cette nouvelle armée formée, où j'accède au rang de commandant pour mes états de service et mes compétences accumulées sur le terrain.  

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